Essaimage du Jardin éco poétique du 16 bis
Retour d’expérience du Jardin du 54
L’éco poétisme c’est quoi ?
D’après Pierre Rabhi, l’écologie est un état de conscience, tandis que pour Charles Baudelaire, la poésie est le creuset de la beauté qui nous entoure.
L’idée d’une réinvention de la nature sert de point de départ à une réflexion sur les possibles relations entre peinture, poésie, scénographie de jardin et écologie. La démarche éco poétique s’ouvre à la fois sur une réinvention esthétique et un renouvellement intellectuel et émotionnel de notre interaction avec la nature.
L’artiste et le jardinier ont en commun la faculté d’adaptation et la créativité.
Partant de ce postulat, l’acte de jardiner devient alors un engagement envers la nature et l’on peut considérer l’écologie comme un acte créatif et la nature comme une source d’inspiration constante de création artistique et écologique.
Retour d’expérience du Jardin du 54
D’après Pierre Rabhi, l’écologie est un état de conscience, tandis que pour Charles Baudelaire, la poésie est le creuset de la beauté qui nous entoure.
L’idée d’une réinvention de la nature sert de point de départ à une réflexion sur les possibles relations entre peinture, poésie, scénographie de jardin et écologie. La démarche éco poétique s’ouvre à la fois sur une réinvention esthétique et un renouvellement intellectuel et émotionnel de notre interaction avec la nature.
L’artiste et le jardinier ont en commun la faculté d’adaptation et la créativité.
Partant de ce postulat, l’acte de jardiner devient alors un engagement envers la nature et l’on peut considérer l’écologie comme un acte créatif et la nature comme une source d’inspiration constante de création artistique et écologique.
Créé en 2012 par Camille They, artiste scénographe de jardin, porté depuis 2014 par l'association Via Paysage, le jardin du 16 bis est un jardin-manifeste de l'éco poétisme, qui promeut :
« Une réinvention esthétique, un renouvellement intellectuel et émotionnel de notre interaction avec la nature »
Ce jardin était à l’origine une cour de ferme de 300 m2 où l’on cultivait des asperges ; elle faisait partie d’un ensemble agricole, car la ville de Saint Ouen était totalement consacrée aux cultures vivrière.
Laissé à l’abandon et devenu une friche d’acacias, Camille T. l’a transformé en “jungle urbaine” où écologie et Création se conjuguent harmonieusement.
Ce jardin était à l’origine une cour de ferme de 300 m2 où l’on cultivait des asperges ; elle faisait partie d’un ensemble agricole, car la ville de Saint Ouen était totalement consacrée aux cultures vivrière.
Laissé à l’abandon et devenu une friche d’acacias, Camille T. l’a transformé en “jungle urbaine” où écologie et Création se conjuguent harmonieusement.
Dans ce jardin qui a reçu en 2013 le Prix Bonpland au Domaine de Courson, les artistes sont bien présents par leurs œuvres avec le collectif du 16 bis.
Objectif : que le jardin devienne “un laboratoire d’observation sur la création et l’écologie, un lieu alternatif autour du design végétal".
D’écologie, il en est beaucoup question puisque le jardin est aujourd’hui référencé “Oasis Nature” par l’association “Humanité et Biodiversité” présidée par Hubert Reeves.
1/ Renouer le lien avec la nature, en instaurant une relation nouvelle de l’homme et du Vivant
2/ “Cultiver l’art de voir pour renouveler l’art de penser et d’être »
3/ Défendre la biodiversité végétale et artistique à travers l’écosystème humain d’un territoire
4/ Faire émerger l’identité d’un territoire grâce aux outils combinés de la créativité dormante et de la préservation du biotope environnant, afin de créer des « îlots de résistance » reliés aux autre îlots de nature
5/ Mettre en place une pédagogie appliquée autour de l’initiation à l’écologie et à l’expression artistique
6/ Investir les tiers lieux et autres espaces délaissés en y créant un “espace autre” axé sur le concept d’ « Hétérotopie » d’après Michel Foucault : localisation physique des utopies dans un territoire géographique donné ou dans un jardin
7/ Donner à chacun l’occasion de participer à la transformation d’un lieu et de devenir acteur de cette transformation en se réappropriant le territoire, pour améliorer la qualité de vivre ensemble.
2/ “Cultiver l’art de voir pour renouveler l’art de penser et d’être »
3/ Défendre la biodiversité végétale et artistique à travers l’écosystème humain d’un territoire
4/ Faire émerger l’identité d’un territoire grâce aux outils combinés de la créativité dormante et de la préservation du biotope environnant, afin de créer des « îlots de résistance » reliés aux autre îlots de nature
5/ Mettre en place une pédagogie appliquée autour de l’initiation à l’écologie et à l’expression artistique
6/ Investir les tiers lieux et autres espaces délaissés en y créant un “espace autre” axé sur le concept d’ « Hétérotopie » d’après Michel Foucault : localisation physique des utopies dans un territoire géographique donné ou dans un jardin
7/ Donner à chacun l’occasion de participer à la transformation d’un lieu et de devenir acteur de cette transformation en se réappropriant le territoire, pour améliorer la qualité de vivre ensemble.
